Yzeron
Opposée à la vaccination obligatoire, elle interrompt sa carrière de kiné.
Alors qu’elle exerce le métier de masseur-kinésithérapeute depuis 2005, Fanny Aladenise âgée de 37 ans, en s’opposant à la vaccination obligatoire contre le Covid-19, a choisi d’accélérer une réorientation de sa carrière à laquelle elle songeait depuis quelques années.
Par De notre correspondant Georges EPOQUE
Fanny Aladenise : « Je fais toute confiance en mon immunité naturelle que je stimule chaque jour… » Photo Progrès /Georges EPOQUE
Un recul croissant par rapport à la kinésithérapie
Après une expérience de dix ans comme kinésithérapeute salariée en centre de
rééducation et en Maison d’accueil spécialisée, Fanny s’est installée en libéral en
2016, hébergée au sein du local médical de Duerne.
Au cours de cette expérience, elle prend un recul croissant par rapport au sens de
l’acte thérapeutique du kiné. Elle en ressent de plus en plus fortement au fil du
temps, les limites et perçoit toute la valeur ajoutée que peuvent apporter
certaines thérapies parallèles, interdites par l’Ordre dont elle relève. Elle
s’explique : « La #kinésithérapie se limite à soigner mécaniquement les problèmes
d’un endroit du corps sur prescription médicale. Ça fonctionne souvent et c’est
indispensable pour tout ce qui relève de la traumatologie, neurologie etc. Mais, j’ai
constaté lors de mon activité conventionnelle qu’à côté de l’aspect mécanique,
#structurel, il y a parfois une part d’#émotionnel qui est impliquée, sur laquelle le
kiné n’est pas légitime pour intervenir. Il ne peut pas non plus aller sur les champs
#énergétiques, en repérant et en levant les noeuds qui inhibent l’alimentation en
énergie du corps. Pour cela, au-delà de l’approche énergétique, j’ai été formée
puis diplômée en #ThérapieCranioSacrée (TCS) #Upledger (*), à laquelle je me suis
formée en Belgique. De plus, j’ai participé à la création de l’Association Française
de Thérapie cranio sacrée (AFTCS) et fait partie du bureau de l’association. »
« Recevoir cette injection aurait tout simplement été contraire à ce que je suis ».
Lorsque les mesures sanitaires liées au Covid-19 se sont orientées vers une
campagne de vaccination obligatoire pour les soignants en 2021, Fanny a décidé
très rapidement de ne pas recevoir l’injection vaccinale : « Je fais toute confiance
en mon immunité naturelle que je stimule chaque jour par une alimentation
adaptée à mes besoins, un respect de mon corps en activité et en repos ; une
reconnaissance de mes #émotions afin qu’elles ne se cristallisent pas dans ma
structure ; sans parler des temps de méditation… C’est d’ailleurs une partie de ce
que je souhaite transmettre à ceux qui le désirent. Recevoir cette injection aurait
tout simplement été contraire à ce que je suis. J’ai un immense respect pour tous
ceux qui ressentent le besoin de recevoir cette injection et je peux les
accompagner à ce niveau sur le plan énergétique. »
Elle demande sa radiation.
Aussi, après mûre réflexion, elle décide dès début août de demander, sa radiation
de l’Ordre des kinésithérapeutes.
Elle a continué jusqu’au 15 septembre afin de laisser le temps aux patients de
trouver une solution pour la suite de leur rééducation. « L’idéal aurait été une
transition fluide et progressive, mais les dispositions de la vaccination ont accéléré
le changement, c’est maintenant et il faut gérer cette rupture. »
Elle peut donc mettre en oeuvre son projet de s’installer en libéral, hors du champ
conventionné, en inscrivant désormais sa compétence dans tout le champ qu’elle a
investi durant ces dernières années.
Concrètement, elle reste dans le local médical de #Duerne, mais comme il est
convenu avec la municipalité, elle laissera sa place lorsqu’un kiné souhaitera
s’installer. Elle exercerait alors à son domicile ou ailleurs.
Une nouvelle manière d’accompagner ses patients
Auparavant, elle intervenait sur prescription médicale sur un champ précis et
limité, Fanny travaille désormais selon des pratiques alternatives se situant en
dehors de la reconnaissance de l’état.
(*) L’Ecole Upledger, internationale, fondée par le médecin et ostéopathe
américain John Upledger dans les années 1970, s’appuie sur les fondements de
l’ostéopathie, fait un lien entre les maux du corps et ceux de l’esprit et utilise les
capacités d’autorégulation du corps.
Selon la Thérapie cranio-sacrée (TCS), c’est à travers l’écoute du rythme crânio
sacré que le praticien localise les zones de restriction de mobilité.
Le contact avec ces endroits de mémoire cellulaire permet alors d’en prendre
conscience et de lever les blocages structurels et émotionnels.
L’idée est de laisser le corps exprimer l’émotion enfouie et qu’il cherche par luimême
le chemin de la guérison, avec l’accompagnement du praticien. Et Fanny de
conclure : « Il y a, aussi dans cette approche valorisant l’émotionnel, toute une
stimulation du patient pour qu’il trouve, ou retrouve, l’estime de soi et l’amour de
lui-même. »
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