Une réaction naturelle et physiologique lorsque nous avons peur est le figement. C’est à dire que nous ne bougeons plus. D’ailleurs, dans ce moment nous en sommes incapables.
Vous avez pu observer des animaux avoir cette réaction devant l’attaque d’un prédateur. Et souvent ça fonctionne dans la nature : le prédateur qui voulait s’amuser avec sa proie s’ennuie et la délaisse. Elle est donc sauvée !
L'avantage pour l'animal figé est aussi qu'il eset comme déconnecté de se qui se passe, comme dissocié. Ainsi il souffre beaucoup mois. C'est donc réellement une réaction protectrice.
L’être humain ayant les mêmes réflexes envers la peur ; peut donc se trouver figé dans une situation de danger.
L’animal ensuite a un temps de décharge du traumatisme (cf article à ce sujet) et reprend ensuite sa vie tout à fait normalement.
Chez nous, le figement peut rester incrusté dans nos cellules c’est à dire qu’une part de nous reste figée car nous n avons pas laissé la décharge instinctive se faire jusqu au bout souvent par peur et besoin de contrôle.
Cela peut se sentir dans la mobilité du corps, dans l’expression de l’être, dans la communication, l’action etc... car dans notre être est inscrit : pas bouger...sinon danger.
Il existe plusieurs façon de travailler cela bien sûr afin de vous autoriser à nouveau à bouger librement.
Une de ces manière est en thérapie cranio sacrée où nous pourrons si besoin revoir le moment de danger et comprendre ce qui c’est passé ensemble en toute sécurité. Comprendre comme ce figement est apparu et décharger l énergie qui a besoin.
Parfois, le trauma n a pas besoin de revenir a la conscience et se décharge tout simplement...
Puis une fois cette mémoire libérée, reprogrammer nos cellules dans le mouvement, la fluidité, la vie !
Un travail en réflexes archaïques en parallèle peut réapprendre au corps cette mobilité sans vigilance !
D’autres réactions physiologiques existent : la fuite et la confrontation. De façon identique nous pouvons avoir gardé comme mémoire, cette réaction et la retrouver régulièrement dans notre vie.
Quel serait l’idéal ? Si notre vie n’est pas en danger bien sûr !!!
Nous pouvons tout simplement accueillir le moment et ainsi, l’énergie de nos émotions et de nos réactions instinctives ne restera pas incrustée en nous : elle passera tout simplement…
Je sais, facile à dire mais personnellement j’y travaille et cela change beaucoup, beaucoup de choses !!!
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